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首屆山東財經(jīng)大學(xué)法語翻譯競賽為豐富學(xué)生的學(xué)習(xí)生活,激發(fā)學(xué)生對翻譯的興趣,特開設(shè)首屆山東財經(jīng)大學(xué)法語翻譯競賽。具體參賽規(guī)則如下:一、本屆法語翻譯競賽由山東財經(jīng)大學(xué)法語教研室主辦,參賽對象為山東財經(jīng)大學(xué)法語專業(yè)2010級、2011級學(xué)生。競賽原文請見附頁。本屆翻譯競賽評選委員會由法語教研室所有教師組成。二、參賽譯文必須用電腦打印,由各班級學(xué)習(xí)委員統(tǒng)一交至法語教研室國交910房間。為了體現(xiàn)評獎的公正性和客觀性,譯文正文內(nèi)請勿書寫姓名等任何與譯者個人身份信息相關(guān)的文字或符號,否則譯文無效。請另頁寫明姓名,恕不接受以電子郵件和傳真等其他形式發(fā)來的參賽稿件,參加評獎的譯文恕不退還。參賽譯文必須獨立完成,合譯、抄襲或請他人校訂過的譯文均屬無效。三、截稿日期為2014年4月29日。四、為鼓勵更多的翻譯愛好者參與比賽,提高翻譯水平,設(shè)一等獎1名,二等獎2名,三等獎3名。獲獎?wù)邔@得相關(guān)證書或獎品。五、競賽評選結(jié)果及優(yōu)秀譯文將于五月上旬公布。評委(按姓氏筆畫):王艷艷、王淑華、汪玥、張兆龍、陸瑤、錢倩山東財經(jīng)大學(xué)法語教研室2014年4月5日競賽原文:Le berger et ses arbresPour que le caractre dun tre humain dvoile des qualits vraiment exceptionnelles, il faut avoir la bonne fortune de pouvoir observer son action pendant de longues annes. Si cette action est dpouille de tout gosme, si lide qui la dirige est dune gnrosit sans exemple, sil est absolument certain quelle na cherch de rcompense nulle part et quau surplus elle ait laiss sur le monde des marques visibles, on est alors, sans risque derreurs, devant un caractre inoubliable.Il y a environ une quarantaine dannes, je faisais une longue course pied, sur des hauteurs absolument inconnues des touristes, dans cette trs vieille rgion des Alpes qui pntre en Provence.Ctait, au moment o jentrepris ma longue promenade dans ces dserts, des landes nues et monotones, vers 1200 1300 mtres daltitude. Il ny poussait que des lavandes sauvages.Je traversais ce pays dans sa plus grande largeur et, aprs trois jours de marche, je me trouvais dans une dsolation sans exemple. Je campais ct dun squelette de village abandonn. Je navais plus deau depuis la veille et il me fallait en trouver. Ces maisons agglomres, quoique en ruine, comme un vieux nid de gupes, me firent penser quil avait d y avoir l, dans le temps, une fontaine ou un puits. Il y avait bien une fontaine, mais sche. Les cinq six maisons, sans toiture, ronges de vent et de pluie, la petite chapelle au clocher croul, taient ranges comme le sont les maisons et les chapelles dans les villages vivants, mais toute vie avait disparu.Ctait un beau jour de juin avec grand soleil, mais sur ces terres sans abri et hautes dans le ciel, le vent soufflait avec une brutalit insupportable. Ses grondements dans les carcasses des maisons taient ceux dun fauve drang dans son repas.Il me fallut lever le camp. A cinq heures de marche de l, je navais toujours pas trouv deau et rien ne pouvait me donner lespoir den trouver. Ctait partout la mme scheresse, les mmes herbes ligneuses. Il me sembla apercevoir dans le lointain une petite silhouette noire, debout. Je la pris pour le tronc dun arbre solitaire. A tout hasard, je me dirigeai vers elle. Ctait un berger. Une trentaine de moutons couchs sur la terre brlante se reposaient prs de lui.Il me fit boire sa gourde et, un peu plus tard, il me conduisit sa bergerie, dans une ondulation du plateau. Il tirait son eau - excellente - dun trou naturel, trs profond, au-dessus duquel il avait install un treuil rudimentaire.Cet homme parlait peu. Cest le fait des solitaires, mais on le sentait sr de lui et confiant dans cette assurance. Ctait insolite dans ce pays dpouill de tout. Il nhabitait pas une cabane mais une vraie maison en pierre o lon voyait trs bien comment son travail personnel avait rapic la ruine quil avait trouv l son arrive. Son toit tait solide et tanche. Le vent qui le frappait faisait sur les tuiles le bruit de la mer sur les plages.Son mnage tait en ordre, sa vaisselle lave, son parquet balay, son fusil graiss; sa soupe bouillait sur le feu. Je remarquai alors quil tait aussi ras de frais, que tous ses boutons taient solidement cousus, que ses vtements taient repriss avec le soin minutieux qui rend les reprises invisibles.Il me fit partager sa soupe et, comme aprs je lui offrais ma blague tabac, il me dit quil ne fumait pas. Son chien, silencieux comme lui, tait bienveillant sans bassesse.Il avait t entendu tout de suite que je passerais la nuit l; le village le plus proche tait encore plus dune journe et demie de marche.Le berger qui ne fumait pas alla chercher un petit sac et dversa sur la table un tas de glands. Il se mit les examiner lun aprs lautre avec beaucoup dattention, sparant les bons des mauvais. Je fumais ma pipe. Je me proposai pour laider. Il me dit que ctait son affaire. En effet: voyant le soin quil mettait ce travail, je ninsistai pas. Ce fut toute notre conversation. Quand il eut du ct des bons un tas de glands assez gros, il les compta par paquets de dix. Ce faisant, il liminait encore les petits fruits ou ceux qui taient lgrement fendills, car il les examinait de fort prs. Quand il eut ainsi devant lui cent glands parfaits, il sarrta et nous allmes nous coucher.La socit de cet homme donnait la paix. Je lui demandai le lendemain la permission de me reposer tout le jour chez lui. Il le trouva tout naturel, ou, plus exactement, il me donna limpression que rien ne pouvait le dranger. Ce repos ne mtait pas absolument obligatoire, mais jtais intrigu et je voulais en savoir plus. Il fit sortir son troupeau et il le mena la pture. Avant de partir, il trempa dans un seau deau le petit sac o il avait mis les glands soigneusement choisis et compts.Je remarquai quen guise de bton, il emportait une tringle de fer grosse comme le pouce et longue denviron un mtre cinquante. Arriv lendroit o il dsirait aller, il se mit planter sa tringle de fer dans la terre. Il faisait ainsi un trou dans lequel il mettait un gland, puis il rebouchait le trou. Il plantait des chnes. Je lui demandai si la terre lui appartenait. Il me rpondit que non.Aprs le repas de midi, il recommena trier sa semence. Je mis, je crois, assez dinsistance dans mes questions puisquil y rpondit. Depuis trois ans il plantait des arbres dans cette solitude. Il en avait plant cent mille. Sur les cent mille, vingt mille tait sortis. Sur ces vingt mille, il comptait encore en perdre la moiti, du fait des rongeurs ou de tout ce quil y a dimpossible prvoir dans les desseins de la Providence. Restaient dix mille chnes qui allaient pousser dans cet endroit o il ny avait rien auparavant. Cest ce moment l que je me souciai de lge de cet homme. Il avait visiblement plus de cinquante ans. Cinquante-cinq, me dit-il. Il sappelait Elzard Bouffier. Il avait pe

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